Zahara Miteglia - Modératrice

>> PASSEPORT
Nom : Miteglia
Prénom : Zahara
Âge au moment du 1er passage : 22 ans, 82 ans aujourd'hui
Pouvoir personnel : Bouleversement de la gravité [explication dans personnalité]


>> VOUS
Apparence physique :
Zahara se considère comme étant une jeune femme banale, elle sait qu'elle possède un certain charme. De taille moyenne, dans les environ des un mètre soixante-dix, elle arbore une taille marquée et un corps assez musclé, façonné par des années d'acrobaties périlleuse dans les rues de Venise. Zahara est brune aux yeux d'un bleu-vert pétillant et ses cheveux sont longs et la plus part du temps ondulés, mais même si elle sait que c'est une jolie fille, ce n'est pas un critère important et qui retient beaucoup de son attention dans sa lutte du Bien contre le Mal, les Gardiens contre les Âméomorphes. Elle n'a pas oublié qu'elle était humaine il y a peu de temps de cela, aussi Zara se sent encore concernée par les fluctuations de la mode, mais c'est plus par souci de se fondre dans la masse que par adoration pour le stylisme. Comme tous les Gardiens, Zahara ne peut se baigner en public; l'eau altère l'apparence de sa peau, la rendant translucide. Ce n'est pas un souci en lui-même, mais cela effraie les personnes qui ont encore la chance d'être pourvue de leur âme, et, il fallait bien l'avouer, cela lui faisait tout aussi peur.

Personnalité :
Elle a apprit l'indépendance et la liberté très tôt, Zahara ne pourrait changer sa nature à présent, encore moins maintenant qu'elle est un Gardien, la téléportation a un savoureux goût de liberté... Cela mis à part, Zahara est une jeune femme dynamique, optimiste de nature, même si elle peut se révéler être souvent blasée. Elle connut la déprime au début de sa vie de Gardienne, mais au final, elle finit par très bien accepter sa nature puisqu'elle était devenue un être de bien; et puis, en soixante ans, elle avait eu le temps de s'y faire... Elle s'attacha rapidement à Morgana, la doyenne de la Confrérie, qu'elle considéra bientôt comme sa mère, et réciproquement, Morgana la considérant comme sa fille. Zahara est donc en général agréable à vivre, elle est à l'écoute des autres, spontanée, joyeuse. Elle n'est pas du genre très rancunière, mais si elle pardonne, elle n'oublie pas en revanche. Souvent effrontée, ironique, voir cynique, Zahara ne tente de maitriser que le premier, pour le reste, ses petits défauts lui conviennent très bien.
Depuis petite, elle découvrit Venise par bien des chemins: les rues, les toits, parfois même dans les canaux. Même si elle possède déjà le pouvoir de se téléporter, Zara sait aussi que ce n'est pas toujours évident d'en user - comment savoir si l'endroit où elle va se matérialisée sera désert ou non? - Elle continue donc à écumer la ville par ces mêmes chemins. Là où son pouvoir entre en jeu, le bouleversement de la gravité, c'est que Zahara me modifier son centre de gravité. Au lieu qu'il soit à la verticale vers le bas, elle peut le faire changer pour qu'il soit vers le haut ou encore sur les côtés, cela lui permet de grimper au mur ou même au plafond si elle le souhaite. Cela ne lui permet pas aucunement de marcher sur l'eau ou quelconque activité s'y rapprochant mais peut, avec beaucoup d'efforts et de concentration, arriver à modifier celui d'une personne avec qui elle est en contact, mais c'est une partie de son don qui reste très sous développée.

>> VOTRE HISTOIRE
Biographie :
Zahara ne sait pas d'où elle vient. Aussi loin que peuvent la porter ses souvenirs, elle s'est toujours connu telle qu'elle a été pendant son enfance et son adolescence; une orpheline, abandonnée à son funeste sort dans les rues de la merveilleuse Venise. C'est de quatre à huit ans qu'elle vécut dans les tréfonds de Venise, faisant partie d'un groupe allant des gosses jusqu'au jeunes adultes tout aussi orphelins qu'elle. Elle apprit à leurs côtés à se débrouiller, à croire, à grimper, à nager, à s'échapper. Mais cela devait bien se terminer un jour, la police finit par leur tomber dessus. Ils trouvèrent donc parmi eux une petite fille portant pour seul vestige du passé un médaillon portant un prénom « Zahara ». Après des recherches faites par les autorités, Zara apprit qu'elle était la fille d'un couple disparut sans laissé de traces depuis quatre ans: les Miteglia.

Zahara atterrit dans un des orphelinats religieux de la ville. Mais malgré les efforts des sœurs pour la faire changer, pour faire d'elle une enfant calme et rangée, Zahara restera une fille assez sauvage. Dès le début de son adolescence, la jeune fille prit l'habitude de faire le mur et bientôt, la ville n'eut plus de secret pour elle ou presque; par prudence, elle restait bien souvent à l'écart des places fréquentées. Zara grandit et malgré sa réticence pour l'école, elle finit son secondaire et entama même des études d'histoire de l'art, sans grande conviction cependant. Amoureuse depuis toujours de la nuit vénitienne et de son carnaval aux milles couleurs et aux milles secrets cachés derrière ses masques, Zahara ne ratait jamais une occasion de vagabonder dans les rues de Venise les soirs de fête. Et c'est un de ces soirs de carnaval, alors âgée de vingt-deux ans, que Zahara, costumée et masquée, alla se promener admirer les vieilles colonnes de granit de la place Saint Marc, ces colonnes bâptisées « les Colonnes de l'Enfer ». Si Zahara avait su ce qui l'attendait, si elle avait su qu'elle ne serait à jamais plus la même, peut-être se serait-elle méfiée de la malédiction des Colonnes de l'Enfer...

[Cette partie de l'histoire correspond au passage entre les Colonnes, l'histoire reprend après ses deux passages, Zahara se réveille de nouveau dans la demeure vénitienne]

Et cela recommença encore une fois. Elle se réveilla dans la même chambre luxueuse, mais Zahara était apaisée. Tout le mal qu'elle avait voulu infliger avait quitté ses pensées, elle en était soulagée. Mais que c'était-il donc passé? Avait-elle retrouvé son âme? Et la même femme vient la voir, et lui expliqua tout ce qu'elle ne lui avait pas dit au premier abord. Elle s'appelait Morgana Milazzo, et elle était la doyenne, la « chef » d'une confrérie aussi vieille que le temps, la confrérie des Gardiens. Depuis ce jour, Zahara intégra les gardiens, et avec le temps, finit par considérer Morgana comme sa propre mère.

Notre histoire commence alors que cela fait 60 ans que Zahara Miteglia est devenue une âme condamnée à l'éternité.

Vos passages entre les Colonnes :
C'est donc un soir tout à fait banal ou presque, que le cours de la vie de Zara Miteglia changea. Comme elle l'avait fait d'innombrables fois avant cela, Zara s'était rendue près des colonnes de granit de la place Saint Marc pour les contempler. Elle ne s'était jusqu'à présent pas risqué à passer au milieu, la légende les entourant était bien trop populaire, mais jamais elle n'aurait réellement pensé qu'elles seraient porteuses de la malédiction qui bouleverserait sa vie.

C'était au cœur de ses nuits agitées et joyeuses de carnaval que les ombres étaient de sorties: les âméomorphes nourrissaient leurs noirs desseins tant dis que les gardiens veillaient sur les fragiles âmes humaines. Et cette nuit là, la jeune humaine décida d'assouvir cette bête curiosité qui datait de son enfance, car – pour elle cela était évident – pareille histoire de damnation ne pouvait être vraie. Bien trop perdue dans ses solitaires pensées, Zahara n'entendit pas le cri qui s'élevait – trop tard – de l'autre côté de la place:
« Non! Elle les a passé! »

Quand Zahara se retourna, il était trop tard, elle venait de passer les Colonnes dites de l'Enfer. Elle s'écroula au sol, se sentant atrocement mal, sa respiration était difficile.
« Mais que m'arrive-t-il? » se demanda-t-elle.
Ses yeux se posèrent sur une horloge: « 22h13 ». Sans savoir pourquoi, son esprit se tournait à présent vers des pensées malsaines, haineuses, malveillantes. Pourtant, jamais elle n'avait souhaité faire du mal à quiconque. Alors qu'elle portait sa main à son visage pour ôter le masque qui le paraît, son mouvement fut bloqué, à bout de force, elle ne put se débattre contre les bras qui l'emportaient contre son gré.

Zahara se réveilla plusieurs heures plus tard, dans une chambre typique de la bourgeoisie vénitienne. Une personne arriva près d'elle – apparut plutôt car Zara ne l'avait pas vu arriver – mais, au lieu de se présenter, lui expliqua tout. L'âméomorphose. Pouvoir d'influence. Malédiction. Âme perdue à jamais. Mal. Zara comprenait à présent d'où lui venait toutes ses pensées cruelles, on lui donna pour raison qu'elle se débattait contre cela car elle venait tout juste d'être dépourvue de son âme. Zara savait que la femme qui lui avait confié tout cela ne lui disait pas tout non plus – comme sur le pouvoir de téléportation par exemple – et elle avait volontairement évité de répondre à toutes questions la concernant. La nuit arriva sans que Zahara ne parvint à accepter la nouvelle réalité, à accepter qu'elle était à présent une âme damnée, une « sans âme ».
Certes, on ne lui avait pas expressément mentionnée qu'elle était « retenue » dans cette magnifique demeure vénitienne mais cela y ressemblait beaucoup.

Et puis, la légende des Colonnes de l'Enfer lui revint en mémoire. Bien sûr! « Passe une fois entre ces colonnes et tu y perdras ton âme, refais le chemin et c’est ta vie que tu y laisseras ». C'était cela la solution. Mourir. Zahara eut beau crier, ordonner qu'on l'a laissât partir, rien n'y fit. Elle repensa avec la force et la volonté du désespoir à la place Saint Marc. Soudain, une brise fraîche vint caresser son visage. Elle ouvrit les yeux et vit les colonnes maudites. Zahara se demanda bien comment elle avait atterrit ici, mais finalement, refusa de réfléchir à la question. Elle courut en direction du « passage », prête à tirer une éternelle révérence face à la vie. Depuis la veille au soir, elle avait l'impression de se battre contre un esprit malin qui voulait lui imposer sa volonté, et à cet instant, il lui criait d'arrêter, de ne pas aller plus loin.

Mais Zahara Miteglia passa les colonnes de granit. Il était 22h13.

Votre ressenti, vos attentes, vos désirs :
Zahara n'attend pas grand chose de la vie, du moins c'est ce qu'elle croit. Elle essaie juste de remplir son rôle de Gardienne au mieux, et ce, depuis soixante ans déjà. Même si sa vie est ponctuée par la « chasse » aux âméomorphes vraiment nuisibles, le but de ceux-ci étant de damner des humains pour voir leurs pouvoirs d'influence accroître, Zahara trouve sa vie plutôt tranquille. Elle regrette bien souvent le manque d'amis que lui impose sa condition de Gardienne, même si elle se lie avec des humains, cela ne peut durer plus de quelques années, car comme tous ceux de son espèce Zara ne vieillit pas et attirerait les soupçons. C'est aussi le cas de ses histoires d'amour, dans lesquelles elle ne put s'investir que quelques mois au grand maximum. Elle aimerait donc rencontrer un jour quelqu'un à qui elle pourrait tout confier, ami ou amant, et de qui elle n'aurait besoin de se séparer.

>> VOUS & LES AUTRES
Vos relations avec les chercheurs :
La « jeune » gardienne a un avis mitigé sur les chercheurs. Comme tout le monde, elle se méfie bien sûr de ceux qui veulent comprendre la nature des âméomorphes, afin de l'utiliser et de la contrôler; et même si Zahara accorde de meilleures grâces à ceux qui veulent les « aider », elle reste tout de même méfiante. Pas vraiment contre eux, mais parce que n'importe quelle découverte que ces « bons » chercheurs pourraient faire sur les âméomorphes pourrait être volée et détournée. Elle veut protéger le secret de leur existence, sans quoi les êtres dénués d'âme dont elle fait partie seraient traqués au nom de la peur de la différence. En tant que Gardienne, Zahara se voit le devoir de protéger les humains, d'empêcher les âméomorphes d'agir, mais le plus important à ses yeux est la sauvegarde de la Confrérie des Gardiens, et c'est avant pour la protéger qu'elles se méfient des chercheurs, qu'ils soient du Bien ou du Mal.

Vos relations avec les âméomorphes :
Zahara ne peut dire qu'elle leur porte une grande sympathie. Les Gardiens et les Âméomorphes sont par nature fondamentalement opposés. Bien contre Mal, la grande guerre depuis le temps des temps. Ils ne trouvent que rarement des terrains d'ententes... et ces « traités » ne sont pour la plus part du temps jamais respecté. Zahara les rencontre souvent dans les rues de Venise, et bien plus souvent la nuit puisqu'ils ne peuvent se permettre de sortir en pleine journée. Elle affronte régulièrement ses ennemis, que ce soit par rencontre directe ou par piège interposés. Il y a vingt ans, Zara en était même arrivée à leur vouer une haine féroce, car un jour, un des âméomorphes influença une jeune vénitienne avec qui elle était devenue amie. La jeune humaine y perdit son âme et de désespoir, se donna la mort par un second passage entre les colonnes de l'Enfer. Avec le temps, Zahara apprit à ne pas se laisser manipuler avec cette haine, et même si elle n'oublia jamais son amie, apprit à vivre avec les doux souvenirs qu'elle lui avait laissé.


>> ET EN VRAI... ?
Avatar : Ashley Greene
Mots de passe envoyés ? Je m'auto déclare admise xD
Autorisation de devenir PV ? A méditer
Votre petit nom : Zara
Votre âge : 19 ans mais dans peu de temps je vous mimerais les 20
Quelque chose à dire ? Vivement qu'il soit ouvert!